PME du tourisme, évaluez votre niveau de numérisation
Dans le cadre du projet TOURBIT, nous mettons à disposition le Digital Readiness Index (DRI), qui permet aux PME du tourisme de s’évaluer et de progresser dans leur transformation numérique.
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La start-up Happydemics, spécialiste du sondage ciblé et personnalisable par mobile, accompagnée par le Welcome City Lab entre 2015 et 2016, vient de lever 2 millions d'euros auprès de business angels, notamment Frédéric Mazzella. Interview de son fondateur, Tarek Ouagguini.
C’est un sentiment de satisfaction qui prend le dessus dans un premier temps. Mais très rapidement, nous nous sommes projetés dans l’étape suivante de notre développement, avec les moyens qui l’accompagne désormais. Notre défi est maintenant de conserver ce sentiment d'urgence et cette capacité à toujours construire à partir de rien. C’est ce qui a été notre force jusque là, et qui je l'espère le restera.
Frédéric Mazzella a l'expérience de l'entrepreneuriat et cette capacité à se mettre à la place des dirigeants pour prendre des décisions rapides et ne pas leur faire perdre de temps. C'est le cas de la plupart des business angels qui ont participé à ce tour. Par ailleurs, ce n'est pas convaincre qui est le plus difficile mais exécuter l'investissement, et faire comprendre aux investisseurs notre besoin d’avancer rapidement sur la transaction. Les fonds d'investissement ont un autre agenda que celui des business angels, il faut en avoir conscience.
Elle sera consacrée au renforcement de notre technologie et au lancement de nouveaux produits. Nous pouvons maintenant recruter des experts dans les domaines technologiques pour toujours faire évoluer nos produits et répondre davantage encore aux besoins de nos clients. En somme, nous allons continuer à travailler comme nous le faisions, en multipliant par dix nos capacités.
Il est important de se concentrer sur ses clients et ses produits, plus que sur sa levée de fonds. Avoir des clients satisfaits du service rendu permet aux start-up de maximiser leurs chances d’obtenir des fonds.
C'est un vrai travail en profondeur, et sûrement le plus complexe pour une start-up. Lever de l'argent n'est souvent pas le cœur de métier du fondateur qui doit, à mon sens, s'entourer des bonnes personnes pour l’aider à le faire au mieux. Son travail premier reste toutefois de produire le meilleur produit possible et de satisfaire au maximum ses clients.
Enfin, une levée de fonds n'est légitime que si elle vient amplifier quelque chose qui existe déjà de manière organique.
Lorsque je suis revenu de Berlin, le Welcome City Lab a été pour moi comme un camp de base et m'a permis de me sensibiliser à l'univers des start-up. Je suis arrivé seul à Paris et j'ai pu être entouré et conseillé sur les toutes premières étapes de la création de la société. Je suis reconnaissant de l’encadrement initial que ce Lab m’a apporté.
Le contact avec les grands comptes a également été intéressant. Notamment car il permet de se rendre compte qu’ils n’achèteront le produit que s’ils ont un réel besoin.
Rétrospectivement, et au regard de l'histoire d'Happydemics, je pense que nous n'avons jamais aussi bien avancé dans le développement de la société que lorsque nous étions dans la solitude d'un bureau minuscule et fermé.
Nous permettons aux entreprises de poser des questions à différentes cibles ultra qualifiées et d'obtenir des réponses en seulement quelques minutes.
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